URPS Pharmaciens île de la Réunion

Leptospirose La Réunion : Surveillance en 2017

A la Réunion, le leptospirose est endémique, les cas peuvent survenir toute l’année. Elle revêt néanmoins un caractère saisonnier avec le plus grand nombre de cas survenant de janvier à mai lors de l’été austral ou de phénomènes climatiques inhabituels tels que les fortes pluies ou les cyclones. En 2016, l’incidence y était 7 fois supérieure à celle de la
France métropolitaine.

 

 

L’année 2017 a montré quelques particularités dans l’épidémiologie de la leptospirose à la Réunion :
– le nombre de cas a augmenté à nouveau après deux années basses.
– proportionnellement il y a eu moins de cas entre janvier et mai, et les cas se sont étalés tout au long de l’année contrairement à 2015 et 2016.
– la moyenne d’âge des cas est inférieure aux précédentes années.

– les expositions liées aux loisirs (jardinage, élevage, pêche, randonnée, baignade…) ont pour la première année supplanté les expositions agricoles ou professionnelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que la leptospirose ?

La leptospirose est une maladie grave, provoquée par une bactérie souvent présente chez les rats. La maladie se contracte lors d’un contact avec un environnement humide contaminé par les urines des rats (boues, flaques d’eau, eaux stagnantes en bord de ravines). La bactérie entre dans l’organisme par la peau en cas de coupures ou de plaies (même petites).

Après quelques jours d’incubation, la leptospirose se manifeste par les symptômes suivants :

La maladie peut s’aggraver après quelques jours. Si elle n’est pas traitée à temps par des antibiotiques, elle peut être mortelle. Dès l’apparition de ces signes dans les jours suivants la pratique d’une activité à risque, il faut donc consulter son médecin et l’informer de :

Comment éviter la leptospirose ?

Des mesures simples permettent de limiter efficacement les risques de contamination :

  1. utiliser des d’équipements adaptés (port de gants,  bottes, combinaison…)
  2. protéger et désinfecter les plaies
  3. reporter des loisirs en eau douce en cas d’eau trouble
  1. entretenir régulièrement sa cour (absence d’encombrants, déchets)
  2. éliminer toutes les sources d’alimentation (y compris restes de l’alimentation des animaux)

Ces mesures de prévention doivent être appliquées tout particulièrement après des périodes de  fortes pluies car le risque de contact avec des milieux humides contaminés est alors plus important.

 

Point épidémiologique N°21 du 21 février 2018 en cliquant ICI

Vous pouvez également retrouver plus d’informations sur le site Santé public France en cliquant ICI

Quitter la version mobile